Les cérémonies de l’Armistice
Vendredi 11 novembre, La Gorgue a célébré la fin de la Première Guerre Mondiale, marquée par 4 terribles années de combat, notamment dans notre secteur. Le décompte est tout aussi terrible à l’heure de l’Armistice en 1918 : 10 millions de soldats tués, 3 millions de veuves et 6 millions d’orphelins.
Les morts sont presque aussi nombreux parmi les civils.
La flamme du Soldat Inconnu
Philippe Mahieu a symboliquement allumé le flambeau en cuivre rénové, à la flamme du Soldat Inconnu qui parcourt la France.
Puis l’harmonie Municipale a ouvert le défilé, suivie par le corps des sapeurs-pompiers, les portes-drapeaux des associations patriotiques, le conseil municipal, les représentants de l’UNC, du Souvenir Français et de la Gendarmerie Nationale, mais aussi de nombreux enseignants, écoliers et leurs parents.
Au Monument aux Morts, l’écho du clairon a précédé le dépôt de gerbes tricolores, portées par des écoliers.
Les drapeaux se sont inclinés pour la minute de silence en hommage aux victimes militaires et civiles de la Guerre 14-18. Le même cérémonial s’est déroulé au cimetière anglais de la rue de Verdun…
Le devoir de mémoire
Lors de la réception, à la salle des fêtes Christian Croquet, le maire de La Gorgue a chaleureusement remercié les participants aux cérémonies de l’Armistice et Sabine Derocq pour l’organisation de cette matinée.
Philippe Mahieu a rappelé que notre région avait payé un lourd tribut et a souligné l’importance du devoir de mémoire, grâce notamment au concours Michel Depriester pour les plus jeunes générations. Il a d’ailleurs laissé la parole à Monique Evrard, conseillère départementale et adjointe aux écoles qui a annoncé les résultats du concours.
Des écoliers primés
Après Lizhea Debeuf samedi dernier au Nouveau Monde, Eloyces Waeles de l’école Saint Martin centre, Giulia Fertein et Laly Fruchart de l’école de l’Alloeu ont été primées et ont lu leur composition.
Cette année, le jury a décerné un prix coup de cœur à Matviy Savchuk, jeune ukrainien, élève à l’école de l’Alloeu, dont la famille est arrivée en France il y a quelques mois et qui, comme dans le thème de cette composition, a quitté son pays en guerre.